Les évaluations et la promotion
en République tchèque

La difficulté d'évaluer les ressources humaines

Sous le communisme, les décisions de promotion étaient basées sur des critères davantage politiques que de qualification ou de performances. L'obtention de responsabilités élevées nécessitait au minimum une appartenance au Parti ou une collaboration avec ses membres.

Traditionnellement biaisées afin de favoriser ceux qui partent en retraite ou ceux qui sont en de bons termes avec les évaluateurs, les évaluations inspirent encore aujourd'hui peu confiance. C'est notamment le cas des évaluations écrites, dans le sens où celles-ci rappellent aux plus anciens les méthodes de la police secrète, et des systèmes d'évaluation complexes, qui entraînent une certaine démotivation.

Un système de promotion favorisant les jeunes diplômés

Aujourd'hui, l'évolution de carrière reste opaque et se trouve rarement formalisée par des grilles d'avancement. En pratique, les avancements sont plus couramment offerts aux jeunes diplômés qu'au personnel ayant de l'expérience, l'expérience antérieure à 1989 s'avèrant moins utiles que les qualifications acquises après cette date.

Les femmes tchèques sont connues pour leur assurance et leur habileté dans les relations humaines. Elles ne souffrent pas de forte discrimination sexiste dans les entreprises. Cependant, du fait de leurs charges familiales, elles aboutissent difficilement à des postes à haute responsabilité, hormis dans des secteurs tels que l'éducation ou la recherche.

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