Les clés du succès de la négociation

De nombreuses différences séparent les comportement des femmes et hommes d'affaires français de ceux de leurs homologues tchèques. Tout d'abord, il est préférable d'éviter le sérieux et la distance qui caractérisent les Français dans les relations d’affaires, les Tchèques recherchant à tisser des relations humaines avec leurs partenaires. Les Tchèques apprécient les conversations préalables à toute discussion d'affaires. Tous les sujets de discussion sont possibles, y compris ceux sur l'argent. Contrairement à leurs homologues français, les thèmes de discussion politiques, voire philosophiques sont privilégiés.

Les Tchèques possèdent de bonnes aptitudes orales pour les langues étrangères. L’anglais est généralement utilisé dans les relations d’affaires et l'allemand est compris. Cependant, dans de petites entreprises, il peut y avoir des dirigeants ne parlant de telles langues. Le russe est à éviter. Il est préférable de se rendre à un rendez-vous avec un interprète ou un traducteur. L'effort linguistique ou culturel est toujours très apprécié, même lorsqu'il ne s'agit que d'utiliser quelques mots ou de marquer certaines coutumes. L’erreur la plus déplacée de comparer la République tchèque aux anciens pays communistes (Roumanie, Bulgarie, et même Slovaquie et Pologne...).

Les femmes sont acceptées dans les affaires, mais elles doivent faire leurs preuves. Les personnes typées (maghrébains, antillais, etc.) auront plus de mal à convaincre. Bien que ceci tende à s’atténuer, les Tchèques font preuve d’une méfiance plus ou moins consciente et de préjugés défavorables vis-à-vis des personnes d’origine asiatique, africaine ou arabe, y compris lorsqu’elles sont françaises ou belges.

Malgré les apparences, les Tchèques sont de difficiles négociateurs. La réserve et la timidité dont ils font preuve sont en fait mises à profit par eux afin de faire parler l'interlocuteur, sans avoir à se dévoiler.

Voir également

La négociation d'affaires en Tchéquie