La Révolution de Velours

L'année 1989 voit l'URSS abandonner le contrôle de ses États satellites. En Tchécoslovaquie, le mécontentement contre le Parti Communiste tchèque grandit et les vagues de protestations se multiplient. Le 17 novembre 1989, à la suite d'une manifestation étudiante regroupant trente mille jeunes, la répression violente des forces de l'ordre choque l'opinion publique, qui se mobilise immédiatement. Les manifestants allument des bougies en signe de protestation silencieuse ; la Révolution de " Velours " conduit à l'indépendance politique de la Tchécoslovaquie.

La lutte politique a constitué le moteur des changements, mais l'insatisfaction économique et les problèmes de développement technique du pays ont également figuré parmi les facteurs du soulèvement. Les revendications étaient multiples : défendre la liberté, la dignité humaine élémentaire, les choix des formes d'existence, prendre part au pouvoir et participer aux décisions. Le gouvernement en place a alors été contraint d'organiser des élections libres qui ont vu la nette victoire de V. HAVEL. Prélude au changement du pays et à sa transition vers le capitalisme, cette Révolution a fait resurgir de nouvelles ambitions et des sentiments nationalistes à l'origine de la partition.

Affranchis de la tutelle soviétique, les pays d'Europe centrale et orientale ont pu recouvrer à partir de 1989 leur autonomie politique. Jusqu'en 1990, la Tchécoslovaquie s'engage timidement dans la voie des réformes macro-économiques, adoptant une politique graduelle. Un environnement juridique en conformité avec les recommandations de l'Union européenne est construit afin de permettre la mise en œuvre de l'économie de marché. La transition a s'accélère en 1991, mais l'année 1992 est marquée par la paralysie, dans l'attente de la séparation.

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